vendredi 23 mars 2018

ARTICLE Vers les confins, La Liberté, 3 mars 2018.


CONFINS INTERIEURS : ARTICLE EN FRANCAIS, ANGLAIS, ESPAGNOL

About « Towards to the borders », my new book. Text by Thierry Raboud, « La Liberté » (newspaper, Fribourg, Switzerland), 3 mars 2018.

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Everything is in the subtitles, « Travel, drifts, epiphanies ». Where we sense fertile wanderings, the rolling of the landscape, fluctuations in meaning and the body as they encounter unusual maps. David Collin propels himself « Towards to the borders » in this elegant collection of about fifteen stories. An uncertain faraway land that the writer and radio... producer sets at the vanishing point of his writing, as if reaching towards this horizon where the self is entangled in the experience of elsewhere. Inner geographies, therefore, traced in these trans-Siberian, Shanghainese or Parisian adventures, rich in encounters, visions and reminiscences. Here, the Swiss French writer straddles time zones and continents, a poet on the look out for the "profane illuminations" of a Walter Benjamin, attentive to the unexpected, to what arises, to the déjà-vu that sometimes grazes the surface. Signals, coincidences, resonances are the materials, dark sometimes when surprised by emptiness, a fall, death. "I leave in search of what does not show itself, and maybe never existed", and we follow him willingly along these imaginary borders, this author who excels at turning writing into an itinerary, a journey into an effort to decipher the self.
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Translation : Renuka George - thanks
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Ref:
David Collin, « Vers les confins / voyages, dérivés, épiphanies », Hippocampe Publisher, 2018.
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LECTURA de "Vers les Confins" / "HACIA LOS CONFINES", Diario La Liberté (Suiza, Friburgo), Thierry Raboud, 3 mars 2018.
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"Todo está contenido en el subtítulo: “Viajes, derivas, epifanías”, en donde se adivinan deambulaciones fecundas, el movimiento del paisaje, los deslizamientos de significado y del cuerpo al antojo de cartografías extrañas. David Collin se proyecta “Hacia los confines”, a lo largo de los quince relatos que componen su libro. Una lejanía incierta que el escritor y hombre ...de radio, dispone en el punto de fuga de su escritura, como tendida hacia ese horizonte donde su ser más íntimo se mezcla con la experiencia de la tierra extranjera. Geografías interiores que van dibujando esas aventuras transsiberianas, shangaianas o parisinas, llenas de encuentros, visiones y reminiscencias. Una vez más, David Collin atraviesa los husos horarios y los continentes, vigilando con su ojo de poeta las “iluminaciones profanas” de un Walter Benjamin, atento a todo lo que va surgiendo, a los déjà vu que de vez en cuando afloran. Las señales, las coincidencias, las resonancias son la materia, a veces negra, cuando lo sorprenden el vacío, la caída o la muerte. “Voy en busca de lo que no se muestra, de lo que tal vez nunca haya existido”. Y lo seguimos con gusto, hacia esos confines imaginarios, a este escritor que logra convertir la escritura en itinerario y el viaje, en un desgarramiento interior."
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(traduction - merci - : Susana Nigro)
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REF:
David Collin, "Vers les confins / voyages, dérivés, épiphanies", Postface Claude Chambard, Hippocampe Editorial, 2018.

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LECTURE de "Vers les Confins", Thierry Raboud, La Liberté, 3 mars 2018.

"Tout est dans le sous-titre. "Voyages, dérives, épiphanies". Où l'on devine des errances fécondes, le roulement du paysage, les glissements du sens et du corps au gré d'insolites cartographies. David Collin se projette "Vers les confins" dans cet élégant recueil d'une quinzaine de récits. Un lointain incertain que l'homme de lettres et de radio dispose en point de fuite de son écriture, comme tendue vers cet horizon où le soi s'enchevêtre dans l'expérience de l'ailleurs. Géographies intérieures, donc, que dessinent ces aventures transsibériennes, shanghaïennes ou parisiennes, riches de rencontres, de visions et de réminiscences. L'auteur enjambe ici encore les fuseaux et les continents, guettant en poète les "illuminations profanes" d'un Walter Benjamin, attentif à l'inattendu, à ce qui surgit, au déjà-vu qui affleure parfois. Les signaux, les coïncidences, les résonnances sont sa matière, noire parfois lorsque c'est le vide, la chute, la mort qui surprend. "Je pars en recherche de ce qui ne se montre pas, et qui n'a peut-être jamais existé", et on le suit volontiers en ces confins imaginaires, lui qui excelle à faire de l'écriture un itinéraire, du voyage un déchiffrement du soi."
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REF  : David Collin, "Vers les confins / voyages, dérivés, épiphanies , Postface Claude Chambard, Editions Hippocampe, 2018.

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